jeudi 28 mars 2019

Le plan d'embellissement détruit les quartiers les plus anciens de Varanasi

que faire sinon assister impuissant à la destruction ?

 « Située sur la rive ouest du Gange, la plus sainte des sept rivières sacrées de 
l'Inde, Varanasi est l'une des villes les plus anciennes du monde, ainsi que la 
capitale culturelle de l'Inde. Le temple de Kashi Vishwanath renferme le jyotirlinga
de Shiva, ou Vishwanath, qui possède une signification unique et très particulière 
dans l'histoire spirituelle de l'Inde. D'après la tradition, une seule visite au
temple de Kashi Vishwanath suffit pour accroître les mérites obtenus par les
dévots grâce à la vision (aussi appelée darshan) d'autres jyotirlinga,
éparpillés dans différentes régions d'Inde. Profondément et intimement ancré
dans la représentation hindoue, le temple de Kashi Vishwanath est l'incarnation
même des éternelles traditions culturelles indiennes et des valeurs
spirituelles les plus nobles. Le temple de Kashi Vishwanath attire des
visiteurs, non seulement d'Inde, mais aussi du monde entier.
  
Une visite au temple et une baignade dans le Gange constituent l'une des nombreuses méthodes prétendues conduire sur le chemin de la Moksha (ou libération). C'est pourquoi les hindous du monde entier tentent de visiter ce lieu au moins une fois dans leur vie. Il existe également une tradition selon laquelle le croyant devrait renoncer à au moins un désir après un pèlerinage au temple. » (Wikipédia)
A Varanasi, autour du temple du Seigneur Vishwanath, le Maître de l’Univers, Shiva le destructeur, la démolition est présente à un niveau que cette ancienne cité n’avait jamais connu.
l'ouverture directe sur le Gange d'un côté
avec un accès direct au Temple d'Or de l'autre côté

Une bande de terre de 43 636 m2 et longue de 400 mètres entre le sanctuaire du XVIIIe siècle 
et le Gange est actuellement débarrassée de toutes les constructions, dont certaines sont peut-être 
plus vieilles que le temple lui-même. 
 
ce qui s'appelle faire place nette
Ceci pour permettre aux pèlerins d’avoir un accès direct et plus aisé du Gange, après leur bain rituel, au temple de Vishwanath. 
Ce large et magnifique corridor  a été planifié dans le cadre du projet de développement de la zone de
 Kashi Vishwanath. 
Le coût des travaux est estimé à environ 600 crore de roupies indiennes soit 75 millions d’euros.
 
les pelleteuses continuent de dégager les côtés
Ce projet est sous l’autorité du gouvernement d’Uttar Pradesh, mais c’est en réalité le Premier Ministre Modi représentant Varanasi au Parlement qui en est la force directrice.

Au total près de 300 habitations seront rasées pour réaliser ce projet d’immense couloir qui a effacé 
certains des quartiers les plus anciens de la ville, tels que Lahori Tola : le premier quartier à s’installer
 ici du nom de Lahore au Pakistan à l’époque du maharaja Ranjit Singh, (1780-1839) qui avait fait don 
de l’or ornant le dôme du temple.
 
des images de désolation...
Aujourd’hui la sixième génération d’habitants se trouve promptement déracinée. Le quartier a été vidé par le « tremblement de terre Modi », disent certains habitants, encore assis sur les marches des habitations qui servaient autant de maison familiale que de boutique de saris, de fleurs ou de bimbeloterie religieuse depuis des générations. 
de grosses démolitions juste derrière le temple népalais

Tous ces vieux habitants et commerçants qui n’ont maintenant plus rien d’autre à faire que de 
commenter les événements en buvant un thé, avaient toujours voté pour le BJP (Bharatiya Janata Party) 
 parti de droite hindouiste dont le chef est Modi le Premier Ministre indien. 
Mais maintenant, disent-ils, non seulement Modi va perdre dix mille voix aux prochaines élections 
(en mai 2019) mais il fait perdre à Bénarès son identité propre en rasant trois cents maisons et les 
minuscules galis (ruelles) qui en font son charme.
 
petite ruelle menant au temple
Ils ont bien sûr, reçu des compensations financières mais refusent de dire combien. Et argumente l’un 
d’eux, quand il y a cinq frères qui vivent dans la même maison, la compensation divisée par cinq 
ne permet certainement de trouver à chacun un nouveau logement. En plus, la compensation pour ne 
plus être tout près du temple n’est pas prise en compte, une sorte de pretium doloris religieux en
 quelque sorte.

les temples apparaissent de partout au milieu des démolitions
Le changement est toujours violent dit un jeune bureaucrate qui est en charge de l’exécution du projet et qui agit d’une main de fer. Alors qui est à l’origine de ce projet ? Pas évident de le savoir… le plan de démolition fut conçu en 2007. Ce qu’on veut faire apparaître c’est que l’idée première daterait de 1916 lorsque le Mahatma Gandhi visitait le temple et a été consterné par la saleté, la crasse et la foule oppressante qui s’y trouvait. Le Premier Ministre Modi a juste donné un petit coup de fouet au projet… Donc ce n’est pas moi, c’est Gandhi…

habitants, touristes indiens, découvrent des shiva lingams mis à jour

Cependant les nombreux inconditionnels de Modi approuvent totalement ce projet en disant qu’il a désencombré la zone du temple qui était labyrinthique. Que les vrais propriétaires des maisons n’y habitaient pas et que les locataires ne payaient que des loyers ridicules, que c’était des occupations complètement illégales. Que tout ce qu’on raconte sur le fait que ce couloir est surtout fait pour les VIP quand ils viennent en visite à Bénarès, sont simplement des informations erronées transmises par des intérêts particuliers.

ancienne ruelle du quartier

L’émergence de nombreux temples privés un peu partout lors des démolitions prouve bien que toutes 
 ces constructions d’habitations sont illégales dit le gouvernement et qu’il est temps de faire le ménage.  
Des familles habitaient même dans les temples. Mais juré, promis, les temples seront conservés…
 s’ils ont un intérêt historique et s’ils arrivent à tenir encore debout.
 
ce temple là n'aura certainement pas un intérêt historique...
Une organisation de « sauvegarde de l’héritage culturel de Varanasi » a été formée par des résidents. Ils ont manifesté, demandé l’abandon du projet en montrant que chaque lieu dans cette ville est historique et que ce projet n’est pas du développement mais de la destruction pure et dure. Et disent que c’est un paradoxe que de voir ce gouvernement qui défend la religion et la culture hindoue, s’attaquer à ce quartier.
celui-ci reste encore illuminé le soir, par quel miracle ?

A l’heure qu’il est, fin mars 2019, tout est engagé, détruit, il reste à déblayer les ruines,  détourer les temples historiques de leurs gravats si on veut les sauvegarder.

Un nouveau bureau d’accueil tout beau tout propre est maintenant là pour accueillir tous les touristes pour la visite au temple, même les occidentaux. La mise en place est faite, restent les finitions. Un hôpital, des hébergements, des cafétérias, des boutiques et des bureaux d’aide sont censés compléter le schéma d’ensemble.

Traduction libre de deux journalistes indiens : Faisal Fareed (agence Reuters) du 10 février 2018 et de Bishwanath Ghosh article de The Hindu du 9 décembre 2018. https://www.thehindu.com/news/national/other-states/beautification-plan-destroys-oldest-neighbourhoods-in-varanasi/article25704389.ece
Avec des ajouts et photos personnelles
A consulter : https://thewire.in/politics/kashi-vishwanath-corridor-up-bjp

dimanche 17 mars 2019

Un soir ordinaire à Bodhgaya (Bihar)


l'entrée du grand temple de la Mahabodhi à Bodhgaya
Bodhgaya est une petite ville de trois mille habitants, mais des milliers de pèlerins y viennent chaque jour prier le Bouddha, qu’ils soient hindous ou bouddhistes, du Japon, de Corée, de Thaïlande, du Sri Lanka ou tout simplement de l’Inde. 
le joli petit marché derrière le grand temple

Dans le petit marché juste derrière, les moines achètent quelques fruits pour le soir, le marchand de thé sert les habitués, et bientôt les étals vont se vider, les tables se refermer, les fruits vont se remettre en caisse et en cagette.

Ici, le soleil ne se pavoise pas le soir de toutes les couleurs. Des couleurs, il y en a de partout et les drapeaux tibétains éclatent d’orange, de jaune et de rouge. Ici, le soleil ne s’éternise pas après 18 heures, il file en bas de l’horizon et toutes les loupiottes du temple de la Mahabodhi alors s’allument, des blanches, des vertes, des bleues.

Les pèlerins qui viennent d’arriver dans ce lieu saint, transportent des plateaux de fleurs, pétales de roses, œillets d’Inde et font le tour du temple en récitant leurs mantras. Dévotion, méditation, circumambulation.

Quelques moines s’attardent encore sur leur coussin une fois la tournée des moustiques terminée. Les micros des chefs de groupe se sont tus, le mitraillage des touristes-photographes aussi, enfin un peu de tranquillité pour se poser face au pipal, l’arbre sacré sous lequel le Bouddha a atteint l’Eveil.

L’enfant pèlerin s’est endormi en attendant sa mère qui essaie de récolter encore quelques pièces au pied des escaliers.

Des femmes papotent encore près de la pièce d’eau où le Bouddha, pris sous le déluge de la mousson, a été protégé par le grand naga, le roi des serpents, l’abritant sous son énorme gorge déployée.

Les derniers mendiants, estropiés, paralysés, esquintés de la vie, vrais ou faux, délaissent les entrées pour rejoindre leur bout de trottoir, leurs vieux chiffons, pour dormir bien cachés des moustiques, ensevelis sous leur couverture.
dernières bougies allumées...
plus personne, les drapeaux aux couleurs tibétaines claquent dans la tiédeur du soir

jeudi 14 mars 2019

la peinture tribale et les femmes de Hazaribagh


deux peintres au travail sur un panneau bordant la route
Tout a commencé par une promenade autour du lac de Hazaribagh au Jharkhand. Cette ville de trois mille habitants a une belle tradition de peintures murales et le gouvernement a une politique d'aide aux femmes tribales qui peignent. Leur salaire n'est pas grand chose, 500 roupies par jour pour faire quatre panneaux à deux et ceci pendant trois jours. Bien sûr, le dessin n'est pas très recherché, mais il correspond au prix donné à savoir un peu plus de 6 euros... Les couleurs sont fournies mais elles doivent s'occuper de leur hébergement et de leurs repas... Cependant elles sont contentes de peindre et c'est une bonne façon de se faire connaitre aussi, la preuve : nous nous sommes arrêtés pour les regarder et leur parler.

discussion sur la suite à faire..
l'entrée du Sanskriti Museum
Pour en savoir un peu plus nous sommes allés le lendemain au Sanskriti Museum et Art Gallery créé par Justin Imam et sa femme Alka à Hazaribagh. Maison familiale remplie de trésors archéologiques et de peintures tribales.

la maison familiale transformée en immense musée
Un trésor patrimonial amassé au fil des ans et avec passion par son père, ses frères et lui. Une bibliothèque incroyable avec de nombreux ouvrages écrits par son père Bulu Imam et lui même. Ou comment comprendre que le Jharkhand est vraiment une région passionnante à découvrir !
A acheter par internet... une belle découverte du Jharkhand

Le lendemain nous partons à la découverte d'un village dans le "block" de Barkagaon, Jorakath, où de nombreuses maisons sont décorées avec des peintures traditionnelles Khovar. De Kho, caverne et var : couple de mariés. Khovar est un mot qui se réfère à la peinture rupestre des abris préhistoriques d'environ dix mille ans avant JC.

petit aperçu d'un petit coin de la grande salle de la maison-musée
explication de la peinture Khovar
dans la cour intérieure d'une maison

Les femmes se font un réel plaisir de nous montrer leurs réalisations, les murs extérieurs et également intérieurs, tous peints avec cette technique particulière : un fond noir grâce au manganèse, on laisse sécher, puis une couche de kaolin et avec un peigne en bambou ou les quatre doigts de la main, on trace le dessin en faisant réapparaitre le noir du dessous.

le paon, animal qui porte bonheur



Elles font également des tentures ou couvertures brodées, les ledra, qui servent à tenir chaud au bébé pendant la saison froide. Les motifs sont toujours liés à la nature et aux animaux.

De belles découvertes dans ce petit village bien loin de tout avec une longue route à peine carrossable. Le Jharkhand n'a pas fini de nous étonner !

lundi 11 mars 2019

Comment revenir de l’enfer ? Les mines de charbon au Jharkhand


la société minière veut la place pour l'exploitation du charbon : on rase les
villages, on déplace les populations
Aujourd’hui, rude journée… nous allons dans des villages qui viennent d’être détruits par TATA pour l’un, énorme industrie indienne et par une entreprise minière du gouvernement de l’autre, mais les méthodes sont identiques.
Nous sommes accompagnés par les leaders de l’opposition et les chefs de villages qui font partie de la résistance aux sociétés minières.
Le premier village, détruit il y a trois semaines, va permettre à la mine de s’agrandir encore plus. Les peuples tribaux vivant sur ces terres envahies par les bulldozers et détruisant leurs habitations, leurs cultures en moins de temps qu’il faut pour le raconter, ont été obligés de partir moyennant une indemnisation ridicule, un bout de terre de 600 acres (environ 150 m2) bien insuffisant pour vivre et 50 mille roupies, alors qu’il faut environ 30 mille roupies pour une famille pour vivre correctement par mois maintenant. 

le lieu de la résistance, au milieu des ruines, avec quelques poussins qui courent
le sourire de la maman, malgré tout, avec ce qui leur reste pour vivre comme
des réfugiés
Un irréductible tribal, qui ne s’appelle pas Astérix et qui ne possède pas de potion magique, tente de résister avec sa femme et sa mère dans un campement de fortune pour continuer à faire valoir ses droits et refuse de céder son terrain. Mais jusqu’à quand ?
Un second village a été détruit il y a huit jours et là aussi, ils sont quelques-uns uns à résister parmi les ruines malgré les pressions physiques, morales, psychologiques énormes. On leur a coupé l’électricité et l’eau, on les menace sans arrêt pour les faire partir.

il y a huit jours les bulldozers ont tout détruit
Les droits de l’homme les plus élémentaires sont complètement bafoués et tout le monde s’en fout. Seules quelques associations luttant pour la justice et la paix, pour le droit à la terre, à la forêt et à l’eau sont présentes pour les soutenir, mais jusqu’à quand ? Les sociétés minières ont corrompu le monde politique, l’administration, la police et il faut être prêt à mourir pour défendre ce qui est toute leur vie : leur terre, leur maison.

les hommes brûlent les morceaux de charbon pour les rendre
plus légers, c'est le coke qu'on avait quand on était petit avec le poêle à charbon
Pour finir de nous démoraliser, nous allons sur le terrain près des mines où les femmes et les enfants vont chercher des gros morceaux de charbon pour les casser en tous petits bouts, les mettre en sac d’environ 50 kilos pour aller les livrer avec leur vélo surchargé jusqu’à Hazaribagh ou Ranchi, marcher deux ou trois jours pour vendre en cours de route les sacs de charbon qui permettront de faire la cuisine.
toute la journée, remonter de la mine  et recommencer
les femmes vont chercher illégalement de gros morceaux de charbon dans la
mine à côté

tout est cassé en petits morceaux

préparation des sacs
les sacs d'une cinquante de kilos sont bien ficelés sur le vélo prêt à partir
Les enfants viennent avec les parents dans cette atmosphère dantesque toute la journée, au loin les sirènes avertissent de la  prochaine explosion, qui devrait se produire à plus de deux kilomètres des habitations ce qui est loin d’être le cas. Nous quittons les lieux, bien sûr nous avons pris des photos, bien sûr que tous les travailleurs ne comprennent pas pourquoi et nous considèrent un peu comme venant d’une autre planète.

terre de feu, terre de désespoir, ambiance suffocante, no future... l'angoisse pour nous, la
pollution, la misère pour eux !
Nous allons essayer de faire quelque chose pour eux, une pétition, peut-être internationale, maintenant nous savons, nous avons vu, nous devons agir de notre côté. C’est notre toute humanité qui est bafouée par la puissance de l’argent. Mobilisons nous pour le changement !


lundi 4 mars 2019

Petits plaisirs et grande souffrance à Delhi


Main Market à Pahar Ganj, le temps est à la pluie et bientôt la gadoue
Delhi qui devient célèbre malheureusement pour sa pollution abominable, Delhi où nous finissons par apprécier la pluie qui fait un peu tomber les particules fines et qui rince l'air, Delhi où les surprises sont au coin de chaque rue, le bruit en permanence dans les oreilles.

Une première bonne surprise, c'est qu'après les petites tempêtes de sable de Jaisalmer,  nos appareils photo avaient des petits grincements suspects pour l'un et carrément le coincement complet du bloc optique pour le second, quant à celui de Béa, le déclencheur était mort. A Jaisalmer, les magasins consultés nous avaient assurés qu'ici point de salut, peut-être mais pas sûr à Jodhpur, mais sûr à Delhi. Alors,nous avons attendu jusqu'à Delhi pour aller les porter au magasin Nikon que je connaissais déjà sur Chandni Chowk dans le Vieux Delhi. Là, gros plaisir, nos soucis et nos appareils ont été pris en considération... et le lendemain, grand bonheur... les trois appareils marchaient à merveille, bien nettoyés, réparés, tout ça pour un prix indien. Probablement nous n'aurions jamais pu nous offrir ça aussi rapidement et aussi peu cher en France.
le magasin Nikon à Chandni Chowk, rapport qualité/prix excellent pour les réparations

Derrière notre petit quartier habituel de Pahar Ganj, nous nous aventurons avec Béa et grand bonheur dans les ruelles adjacentes, jamais explorées pour le moment. Nous tombons dans un très vieux quartier, ignoré complètement des touristes pour la bonne raison qu'il n'y a strictement "rien à voir", si ce n'est de vieilles maisons d'il y a 80 ans avec d'anciens balcons en bois vermoulu qu'on devine ouvragés, de magnifiques porches sculptés, des portes en bois cloutées à l'ancienne, des gens qui ont envie d'expliquer leur vie dans ce quartier comme ce bijoutier dans sa minuscule échoppe, qui nous raconte comment ses parents se sont enfuis de Lahore, maintenant au Pakistan, à la partition de l'Inde en 1947, pour arriver dans ce quartier qu'il n'a jamais quitté.
la vie tranquille du quartier
Le voisin du marchand de thé nous raconte que ce matin celui-ci a fait sa journée en gagnant deux mille roupies, alors maintenant il peut dormir... (je pense qu'il était un peu de Marseille...)
à 10 roupies la tasse de chai, il en a fait bouillir, du lait avec du thé !
la poésie des fils électriques et des vieilles fenêtres

La lessive sèche partout, malgré l'humidité ambiante mais un peu de vent et le soleil qui se hâte de percer un peu les nuages avant de disparaitre devraient faire sécher tout ça.
ni la Sicile, ni le Portugal, ni l'Italie, ni Marseille mais bien Delhi et sa lessive
dominicale
Et puis le groupe arrive, une personne du groupe est bien pâlotte et flageolante... il va falloir aller à l'hôpital, passer des examens, un calcul bouche la vessie, c'est atrocement douloureux... l'hôpital Apollo nous accueille pendant deux jours avant un rapatriement pour la France... (mais je rassure le lecteur, la lectrice, certainement compatissants, ça va mieux...)
l'hôpital Apollo à Delhi, très bons soins, bonne prise en charge...
Nous continuons notre aventure indienne maintenant avec le groupe... et au Jharkhand.