mardi 31 janvier 2017

Les mystères de l'alimentation khmère

Quelques photos devinettes qui peuvent provoquer différentes sensations !
Qu'est-ce qui est vendu sur le marché, disposé sur un grand plateau, qui est très chaud quand on le touche, qui est enveloppé dans une feuille de bananier et qui coûte 500 riels pièce (soit 0,10 euro) ?

de jolis petits paquets verts, très écologiques : feuilles de bananier, fermé par une épine
quand on déplie le petit paquet cadeau on aperçoit un gros carré de gelée blanche et chaude
et quand on croque dedans c'est délicieux : crème de riz fourrée à la noix de coco rapée
Qu'est-ce qui est plein de protéines et qui craque sous la dent ? des blattes
il n'y a pas que les Français qui sont amateurs de grenouilles ! mais sûre qu'elles
ne sont ni bressanes, ni hongroises.
avec quelques sauterelles frites, ça va vous ouvrir l'appétit !

Qu'est-ce qui se trouve presque à tous les coins de rue, qui chauffe au feu de bois, et qui se mange aussi ?

C'est une sorte de gros cuit-vapeur avec un brasero en-dessous pour faire cuire
des sortes de grosses brioches
Quand on soulève le couvercle, ça fait un peu sauna et on voit ces jolis gâteaux
à la farine de riz
avec à l'intérieur un fourrage avec un oeuf dur et de la viande de porc (pas pour
les végétariens donc, c'est dommage, c'était joli !)

Bon appétit !





dimanche 29 janvier 2017

Un dimanche à la campagne : Yeak Lom

Après notre visite au temple de Preah Vihear, pas de transports locaux pour continuer, la seule solution pour avancer vers l'Est était le taxi et si possible partagé. Ce que nous croyons avoir trouvé ! 15 USD par personne au lieu de 80 USD pour un taxi pour soi, ça vaut la peine de se serrer un peu dans la voiture. Mais notre chauffeur, qui nous promettait de prendre des gens sur la route entre Sra Em et Stung Treng notre terminus, n'a trouvé personne et nous a de ce fait demandé 50 USD pour nous emmener à destination. Nous étions déjà dans la voiture, pas d'autre solution. A Preah Vihear City (où l'on peut trouver un distributeur de billets en USD, bon à savoir si panne d'argent) nous changeons de voiture et de chauffeur. Nous héritons d'un authentique accro aux téléphones, toujours un dans chaque main, le volant tenu par le coude. Bon, nous sommes arrivées à destination en ayant bien surveillé la route pendant 120 km, heureusement sans circulation hormis quelques tracteurs et trois chiens imprudents.
on répond d'un côté, on fait le numéro de l'autre pour l'appel suivant !
A Stung Streng, le chauffeur n'a pas envie de perdre du temps et nous laisse devant un hôtel superbe au bord du Mékong !

le Mékong à Stung Treng face à notre hôtel
Après un moment d'hésitation et en pensant aux sacs à porter, on se dit : "on ose", et nous obtenons une magnifique chambre climatisée pour 15 USD et luxe suprême, avec baignoire et eau chaude ! Le lendemain, elle passe à 10 $ supplémentaires car c'est le week-end du Nouvel An chinois mais nous serons déjà reparties. La jeune fille de l'accueil se charge de nous trouver un mini-van pour 7 USD par personne pour filer sur le Ratanakiri, terminus : Ban Lung. Tout s'organise donc parfaitement pour nous jusque là.
pour l'instant la plus belle chambre de notre parcours au Golden River Hotel de Stung Treng

Petit tour dans Stung Treng sans grand intérêt, c'est juste une ville de passage, le marché (ici, saleté et odeurs sont au rendez-vous), soupe aux nouilles et légumes dans un petit restaurant.

notre excellente soupe de légumes et nouilles

le rond point principal de Stung Treng, près du marché central

Le mini-van nous attend samedi matin devant l'hôtel et attend qu'il se remplisse. Que des locaux qui arrivent du marché, nous aurons même une poule caqueteuse dans un panier.
Arrivée à Ban Lung une heure trois-quarts plus tard, notre chauffeur n'a pas traîné et un rickshaw indien, oui ! surprise, marque Bajaj, nous prend en charge pour nous trouver une guest-house. Une petite auberge chinoise en bois toute simple à 6 USD la chambre nous convient car elle est près du centre avec un petit jardin et nous nous installons.
Ce matin nous voulons vivre un dimanche cambodgien ! tout le monde va pique-niquer au bord du lac de Yeak Lom à 5 km de la ville. Entrée pour étranger : 2 USD.
C'est une zone protégée dans la jungle avec un beau lac de cratère bien rond qui daterait de 700 mille ans, peut-être la chute d'une météorite.

l'arrivée sur le lac avec déjà de chaque côté de l'allée des hamacs bien occupés

installées pour la journée, les familles apportent pique-nique et hamacs
Nous quittons vite le ponton de l'arrivée pour faire le chemin de randonnée qui fait le tour du lac. Comme les Cambodgiens ne marchent pas nous sommes tranquilles pour un bon moment et Béa craque même pour les belles eaux bleutées et claires du lac. Personne n'a rien vu !
petit sentier dans la jungle de bambous avec le cri des oiseaux tropicaux

Personne ? je plonge ! belle piscine pour Béa, ravie de se rafraîchir !
PS : il est interdit de se baigner dans le lac sans gilet de sauvetage.
Au retour, c'est la foule, les nombreux marchands de nourriture, les copains ou les familles qui occupent de petits "chalets" en bois qu'on peut louer. Brochettes diverses, viande séchée, et même insectes grillés, nouilles aux légumes bien sûr (quasiment matin midi et soir) et surtout les packs de bière Angkor ou Cambodia pour faire un peu la fête.
petits chalets à louer pour la famille ou les copains
buvettes, stands d'alimentation, grillades...

Quelques gros insectes grillés, type blattes, en apéro ?

ou si vous préférez de la friture de termites ?

des brochettes d'ailes de poulet au piment c'est peut-être mieux ?
Depuis très longtemps le Yeak Lom est un lieu sacré pour les ethnies locales. La zone protégée est gérée par les Tompuon, il y a un petit centre de visiteurs (entrée 0,50 USD pour étranger) qui fournit quelques informations sur les minorités ethniques avec une vente d'objets d'artisanat, essentiellement tissage. Les recettes vont au développement économique des villages environnants.
quelques vanneries, tissages et un petit document sur les légendes des tribus
Tradition tribale : les huttes pour les célibataires en âge de se marier :
la plus haute, celle du garçon, la plus basse, celle de la fille.

comme le costume des tribus Tompuon est plutôt exotique, on peut louer les
costumes et poser pour des photos, en famille,
en selfie
et déjà même encore bébés apprendre les poses adéquates pour faire plaisir à maman
Nous avons eu notre dose de foule, de photographes enragés, d'odeurs de viande grillée
On est loin d'une Partie de campagne de Jean Renoir...

Depuis notre hôtel, aller-retour en tuk-tuk avec 3 h d'attente : 10 USD. On peut aussi louer des mobylettes, scooters ou vélos, ou y aller à pied (une heure)








vendredi 27 janvier 2017

De bus en moto, de Siem Reap à Preah Vihear



pendant que je tape, Béa dessine et fait le carnet de voyage, gros travail !
le trajet que nous avons fait...
Siem Reap, sept heures du matin, un bus passe nous prendre à notre guest-house pour nous emmener dans un autre bus, direction Sra Em, au nord du Cambodge (et sympa le ramassage pour que le bus parte à l’heure !)
Nous voulons aller visiter le grand temple de Preah Vihear, patrimoine mondial de l’Unesco, quand même ! Ca vaut le coup de prendre le temps d’un détour. Temple dédié à Shiva et construit entre le 9e et le 11e siècle. Lieu perdu à la frontière entre Cambodge et Thaïlande où vont bien peu de touristes. Nous avons pu trouver un bus qui s’arrête à Sra Em, à une trentaine de km du temple.
Passage dans le second bus, nous prenons nos sièges réservés, nous faisons le tour de la ville pour récupérer d’autres touristes, un peu surprises quand même de voir tout ce monde aller dans ce trou perdu. Départ, la route est large et belle, bien goudronnée, nous nous endormons. Soudain Béa me dit «Welcome to Kompong Thom ? fais voir la carte ! »
Kompong Thom se trouve à 150 km au sud-est de Siem Reap et nous devrions à cette heure ci nous trouver complètement au nord ! Je file voir le chauffeur, pas au courant de ces deux personnes qui doivent aller à Sra Em… Mais au Cambodge, c’est comme en Inde, c’est toujours « no problem ». Coup de fil du chauffeur, arrêt à la gare routière de Kompong Thom, transfert de nos sacs dans le bus d’à côté qui nous attend pour partir, même pas le temps de passer par les toilettes, et hop c’est reparti vers le nord dans le bus qui fait la ligne Phnom Penh-Anlong Veng et qui passe bien par Sra Em. Juste que le bureau qui nous a délivré les billets ne nous a rien dit sur ce changement de bus, ni qu’il n’y avait pas de bus en ligne directe à partir de Siem Reap. Heureusement que Béa s’est réveillée au bon moment et a vu ce panneau écrit en anglais, ce qui est plutôt rare ici.
Nouveau bus, celui-ci c’est du local, avec les gros sacs, les cartons et plein de bazar derrière, des familles, des bébés au sein, des assiettes de riz et des bananes pour la route.

et même une chaise dactylo que l'aide-chauffeur-porteur-mécano aide à descendre

Deux pannes, chaque fois comme si on heurtait une voiture… le bus prend son temps pour s’arrêter, et tourne ses roues complètement vers la gauche. L’aide chauffeur qui fait aussi le porteur de bagages est aussi mécano et file sous le bus. Tout le monde descend, cherche un peu d’ombre et attend tranquillement. Quand le petit mécano ressort les mains pleines de cambouis nous pouvons repartir, jusqu’au prochain choc…
 1re panne, arrêt bien trouvé devant un bistrot avec de l'ombre.
devant séchage de tarots coupés en morceaux, séchés au soleil puis pour l'utilisation
en soupe ou avec d'autres légumes, réhydraté.

l'aide chauffeur sous le bus, le chauffeur coincé dans la roue, mais visiblement
ils savent comment réparer !

A 16 heures le bus dépose deux touristes françaises au grand rond-point de Sra Em et repart aussitôt. 
le grand rond-point de Sra Em, propre et fleuri....
Comme partout aux arrêts de bus, il y a toujours des gens qui attendent les touristes. Ici ce sont deux jeunes en moto qui vont nous trouver une guest-house, prennent nos sacs sur la moto, nous derrière et c’est parti. Pour mille riels chacune (0,20 €) nous avons chauffeur, porteur et chambre confortable et climatisée pour 15 SD. Pourquoi se soucier des choses, tout vient à point ! 
notre guest-house comfortable à 200 mètres du rond-point

Les deux jeunes se proposent de nous emmener au temple le lendemain matin en moto-dop ce qui veut dire une moto avec une touriste derrière. De toute façon pas d’autre choix sauf le taxi mais ce n’est pas dans notre budget. 25 USD pour nous transporter aller-retour toutes les deux, 10 USD par personne pour l’entrée sur le site du temple, 5 USD pour éviter l’heure d’escaliers pour monter au temple en prenant une moto spéciale pour faire la côte parfois à plus de 20 % afin d’accéder au sommet de la colline. Cette fois pas le temps de marcher nous voulons repartir cette après-midi. Donc ce sera de la moto, prévoir une bonne demi-heure de Sra Em jusqu'au lieu officiel et bien organisé pour accueillir les touristes : parking, achat du billet pour les étrangers, bureau pour la location de la moto avec chauffeur  (sans casque bien sûr) pour monter la colline, environ vingt minutes de route goudronnée, puis bien cimentée, juste les derniers mètres un peu rock and roll et gymkana, mais ça tient !

vue depuis le temple sur l'accès: parking, billetterie, à partir de la route de Sra Em
 Nous arrivons sur les lieux vers 8 h 30, il y a pour l’instant plus de militaires et de gardiens que de touristes, nous sommes quasiment seules sur les lieux, les touristes arriveront plutôt à l’heure de notre départ vers 10 h 30.

les escaliers d'entrée monumentaux
escaliers gardés par les nagas, grands serpents à 7 têtes
Nous nous régalons de parcourir ces vastes allées dallées de pierres gigantesques en pleine nature avec un paysage grandiose ; le temple possède de très belles sculptures, deux bibliothèques, des sanctuaires, des gopuras. On se plait à s’imaginer ce que pouvait être la vie il y a mille ans ici !

le barattage de la mer de lait sur la gopura du 3e niveau, une merveille tirée d'une
légende hindoue
linteau et fronton sculptés d'une des deux bibliothèques
Des travaux de rénovation sont en cours mais des éboulements gigantesques laissent prévoir que tout restera tel quel dans certains endroits car le puzzle est impossible à faire.
des chaos de pierres, monumental puzzle de milliers de pièces de plusieurs tonnes
la vue sur les montagnes depuis une des terrasses du temple
Et au retour, Béa irrésistible avec sa nouvelle coupe de cheveux, et bien son pilote de moto lui a fait le coup de la panne ! mais bon, chaîne cassée et mains pleines de cambouis ce n'est pas très romantique. Alors la belle a chevauché ma moto et nous sommes rentrés à trois (toujours sans casque) ! Ah ! quand on a envie d'aventure, il n'y a pas d'âge. En tout cas nous nous amusons bien !

Informations pratiques
Sur le temple  : cliquer ici 
Compagnie de bus : Liang U.S Express Bus, à Siem Reap téléphone : :092 88 11 83, 088 621 75 75
billet de bus de Siem Reap à Sra Em : 12 USD par personne mais qui fait Siem Reap-Kompong Thom (changement de bus)-Sra Em
A Sra Em, selon nos repérages,  il doit y avoir trois bonnes guest-houses avec je pense des prix quasi identiques : 10 USD la chambre double avec ventilateur et 15 USD la chambre double avec climatisation
Visite du temple de Preah Vihear : 10 USD par personne pour les touristes étrangers
Moto pour monter au temple : 5 USD par personne par moto, 25 USD pour un pick-up maxi 6 personnes.
Moto-dop : prix négociable : on a payé 12,5 USD par personne aller-retour
Pilote de moto à contacter : Kim Sang 097 858 78 55 et parle un peu anglais.

Taxi possible également avec le même.
Etat des routes : de Sra Em au parking bureau d'entrée  : belle route goudronnée impeccable
du parking au temple : route goudronnée, puis route bétonnée, puis dernier tout petit tronçon en chemin non carrossable.

Ce temple a fait l'objet de disputes et d'interventions armées entre Thaïlande et Cambodge pendant des années et a même fait des morts et des blessés. Pour plus d'informations voir l'article de Wikipedia

Aujourd'hui on accède facilement au temple côté cambodgien, un poste militaire est toujours installé au sommet et le site est bien surveillé. Côté Thaïlande : on peut venir visiter le temple sans visa en faisant l'aller-retour dans la journée. Mais mieux vaut se renseigner au poste frontière de la Thaïlande.
C'est le même accès au temple qu'on arrive par la Thaïlande ou le Cambodge.

dessins de Béa








mardi 24 janvier 2017

Les aventurières du temple perdu

Le « bon vieux temps » où l’on découvrait les temples d’Angkor en éléphant est bien fini, c’était au début du siècle dernier. Maintenant votre tuk-tuk vous amène au pied des sites, se range à l’ombre, vous raconte l’histoire du temple rapidement car il n’est pas guide et c’est pour vous faire plaisir, peut vous indiquer approximativement le temps que vous pouvez passer dans ce lieu, parfois bien utile de le savoir pour programmer un peu votre matinée ou votre journée. Puis il va sortir son hamac, l’accrocher à l’intérieur de son tuk-tuk et vous attendre en somnolant tranquillement s’il n’a pas trouvé des copains dans l’environnement proche. 

promenade dans la forêt pour monter sur la colline de Phnom Bakheng
Ce matin, parties à six heures pour aller voir le lever du soleil sur la colline où se trouve le temple de Phnom Bakheng, nous montons une grande allée dans la forêt, les chants des oiseaux ravissent nos oreilles, pas d’autres bruits ni de touristes. Cela nous change d’Angkor Vat ou Banteay Srei. Il y avait au départ un accès prévu pour les éléphants mais un autre a été prévu pour les touristes ordinaires à savoir à pied.

le plaisir du lever de soleil sur le sanctuaire
au pied du temple, le taureau Nandi, monture de Shiva, protège le site.
Ce temple a été bien malmené, au XVIe siècle déjà par les bouddhistes qui ont voulu supplanter le rite à Shiva en installant un immense bouddha et en démantelant les sanctuaires. Eux aussi ont été des vandales pour installer leur religion. Puis entre 1970 et 1980 où la colline fut utilisée comme base d’artillerie.
l'océan de verdure au pied de la colline
le sanctuaire central
et toujours ces sculptures superbes
La vue du sommet est magnifique et nous survolons du regard les forêts environnantes. Le soleil commence juste à dorer les pierres. Le site est en reconstruction et réhabilitation et les ouvriers s’affairent.
bientôt une magnifique entrée remise à neuf avec les lions gardiens des escaliers...

En redescendant nous apercevons entre les arbres le sommet de la pyramide du temple de Baksei Chamkrong que nous allons visiter dans la foulée. 
on s'imagine découvrir un temple dans une nature sauvage...
mais ne nous y trompons pas, tout est quand même bien balisé...

sauf qu'avoir envie d'y monter est déjà quasi un exploit ! (sans oublier celui
de prendre la photo !)
très beau linteau sculpté mais le vide est juste là derrière !
et écriture ancienne tout en courbes gravée dans le pilier
Escalade à « nos risques et périls » est-il précisé dans notre guide, car il faut bien s’accrocher pour arriver au sommet et admirer le linteau sculpté. Surtout ne pas reculer pour prendre la photo… Un peu dangereux de monter au sommet, mais enfin un peu d’aventure et sortir des balises, des cordes et des pancartes « Way of visit » !

vue sur le temple de Baphuon
Nous passons à Baphuon, un des deux projets architecturaux les plus ambitieux jamais mis en œuvre sur le site d’Angkor. Le temple a été restauré et réouvert en 2011. Après cinquante années d’oubli, nous avons pu admirer les scènes mythologiques qui décorent les portails de la deuxième enceinte.

au sommet, la porte qui ouvre sur.... ?

La vue depuis les étages
les panneaux sculptés de scènes mythologiques sur les pavillons
Le bonheur de parcourir l’environnement autour du temple afin de passer au temple de Phimeanakas a pu nous faire toucher du doigt, des yeux et des pieds, ce que pouvait être le plaisir de la découverte autrefois. 

l'entrée dans le mystère..
Passage dans la forêt par des petites portes, chemin aux grands arbres envahissants et mangeurs de cailloux, banyans aux racines gigantesques, on s’y croyait presque dans ce temps des exploratrices bottées de cuir, chemisier blanc impeccable type actrice de cinéma dans Out of Africa.
les arbres dévoreurs de pierres
le temple de Phimeanakas
Nous avons abordé ensuite des rivages plus civilisés avec le bassin royal et le palais proche.

le bassin royal et des gradins où princes et princesses alternent avec des nagas (serpents)

et le sourire énigmatique d'une belle doucement grignotée par les mousses
Notre aventure se termina par la magnifique Terrasse aux Eléphants où la noria des tuk-tuk nous fit reprendre conscience de la foule. Mais cette matinée a eu ce petit goût sauvage qui vous permet ensuite d’absorber le choc de la civilisation des smartphones.

la terrasse aux éléphants
environ 300 mètres de décoration !
Notre tuk-tuk driver impeccable, charmant, toujours le sourire, parlant anglais, nous l'avons gardé pendant sept jours et il nous a organisé nos visites de temple comme on le désirait, en fonction de la progression historique, tout en regroupant les temples à voir dans une même circonscription pour éviter trop de kilomètres. Avant chaque temple il nous faisait un petit topo en anglais pour nous présenter l'histoire du bâtiment. Après nous avions notre super bouquin : Le Guide des Temples d'Angkor, 2e édition, de Michel Petrotchenko, qu'on peut trouver sur place en français.
Lui demander chaque matin au départ combien ça coûte : 15, 20, 25 USD la demi-journée, pour nous matinée qui pouvait aller de 5 h du matin à 14 h grand maximum. Le prix dépend de la route à faire.
Après c'était retour, resto et sieste !
M. Vat SOVOEUN (prononcé sowouine) : tél (+855) 12 49 12 27  /  17 59 40 33
Whatsapp : +855 12 49 12 27
email : jonsovoeun@yahoo.com
Sovoeun, notre très sympathique conducteur de tuk-tuk
Se recommander de : Béa et Mado !