jeudi 5 janvier 2017

Cambodge, Phnom Penh, la visite du quartier

Et nous voilà donc à Phnom Penh après une quinzaine d'heures de voyages, en étant passé par Doha, juste le temps de traverser les bijouteries et les paquets de Toblerone en promotion pour repartir sur Phnom Penh avec un petit arrêt technique à Ho Chin Minh Ville. Doha-Ho Chin Minh ça fait déjà six mille kilomètres.
Bienvenue à l'aéroport, accueil par Marie-Claude et Jo qui habitent à Phnom Penh pendant l'hiver depuis dix ans, un couple qu'on appelle ici "Papa" et "Maman" et qui par leur histoire incroyable d'accueil d'enfants khmer ont des "enfants" un peu partout... des grands, des petits, qui viennent jouer chez eux à faire des puzzles et de beaux dessins en couleurs.
la maison (mais pas la voiture qui est celle des voisins) avec
des escaliers "savoyards" métalliques pour monter à l'étage.

Ils nous ont fait découvrir leur quartier qui, quand ils sont venus s'installer ici en 2007, n'était encore qu'un bidonville au-delà du périphérique. Se retrouvaient là tous ceux partis en exode rural, qui venaient s'installer là dans une cahute, un bout de tôle en guise de toit sur quelques piquets de bois.
Dans leur petite rue, beaucoup de familles qui vendent dans la rue de la nourriture qu'ils préparent chez eux.
presqu'en face une famille ne fait que la préparation des canards laqués pour les
restaurants du quartier

une autre famille prépare les gésiers des volailles

 Et puis nous avons été dans la rue principale tout près : le périphérique qui fait le tour de la ville. Ici nous sommes arrêtés quasiment à tous les pas pour dire bonjour à l'une, comment ça va à l'autre, et on sent toute l'amitié entre ces gens ! donc c'était notre tour de l'amitié... en même temps que quelques photos qui donnent un peu l'ambiance.
Madame Sou, qui est en train de trier des herbes que sa fille vendra dans la soirée
avec des grenouilles et des gésiers


Dans la famille Sou, la fille et nous avons testé les grenouilles, les herbes et les
gésiers (sauf la végétarienne de service que je suis !)
Thea et Marie-Claude, une belle amitié
les gens ne font pas la cuisine ici et achètent en sortant du travail leur nourriture
pour le diner qu'ils accommoderont avec le riz qu'ils ont à la maison.

je ne sais pas si cela vous met en appétit mais pour les Cambodgiens oui !
et maintenant la sélection de Béa, avec sa nouvelle coupe de cheveux et ça décoiffe !

qui vous recommande les brochettes de poissons grillés et les petites saucisses !


A travers le quartier quelques photos qui illustrent un peu la vie au quotidien :
A l'entrée de la maison qui fait épicerie de quartier, le petit temple familial
et quand on a un grand magasin on installe les offrandes et les bâtons d'encens sur les objets que l'on vend, en l'occurence des meubles en bois massif, bien lourds et souvent des bois précieux (pas très écolo...)
ça chasse aussi les mauvais esprits
le tuk-tuk qui vous transporte de partout
comme dans de nombreux pays asiatiques, la femme blanche aux yeux bleus a
toujours autant de succès...


et comme en Inde on retrouve aussi les égoûts à ciel ouvert même si les reflets
des maisons de bois traditionnelles rendent assez bien mais les sacs plastiques gâchent
un peu la vue... et l'odorat
et les fils électriques sont toujours aussi emmêlés même devant les beaux immeubles.








1 commentaire:

  1. Bravo, bravo et merci, tu m'as encore mis l'eau à la bouche, infatigable Madhu !!! Et comme je les aime toutes à travers tes yeux ces petites gens si joyeuses, pleines d'amitié et de partage... Encore Madhu, encore de belles choses à lire sur ce nouveau voyage, je suis impatieeeennnntttteeeee :) Bizzz

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