mercredi 1 novembre 2017

Konarak


les assiettes du restaurant de l'office du tourisme de Konarak nous met dans
l'ambiance solaire

Le lendemain, grande journée pour aller visiter les sites intéressants dans un rayon de 70 km autour de la capitale.
Dhauli Shanti Stupa : panneau explicatifi
Nous n’avions pas eu le temps d’aller visiter le stupa de la paix, un autre construit par les Japonais, toujours eux, dans la région de Bhubaneswar à Dhauli. Voir le premier visité à Patna sur un article précédent (Rajgir et le Pic des Vautours)

le stupa

Monument impressionnant, statues du Bouddha et joyeux mélange avec des temples hindous remplis de brahmanes avides de billets, à croire qu’on transporte une banque avec nous.
un brahmane bien occupé à peindre les yeux de la déesse, très accueillant

un temple à Shiva avec le bon gros derrière du taureau Nandi gardien du temple

ROCKS EDITS OF ASHOKA (270-236 avant JC)

Treize rochers qui comportent des inscriptions en Brahmi une des plus anciennes écritures et qui donnent des indications sur le comportement et la moralité, sur le fait de ne pas tuer des animaux, de planter des arbres au bord des routes et de creuser des puits.
Un éléphant en pierre dont l’énorme flanc est couvert d’inscriptions se trouve sous une verrière pour éviter que chacun vienne gribouiller son nom ou ses initiales, la majorité des Indiens ayant encore bien du mal à comprendre ce que veulent dire les termes « sauvegarder le patrimoine national ».

le grand texte en brahmi écrit sur les flancs de l'éléphant et précieusement
conservé sous une verrière bien fermée à clé (mais qu'on ouvre pour les
occidentales curieuses !)

Le jardin autour de ses rochers est magnifiquement entretenu et un énorme banyan abrite sous son ombre des étudiant.e.s en dessin.



KONARAK : les roues du jour et de la nuit
vue (un peu) générale du temple de Konarak, en rénovation au moins pour dix ans nous
a dit notre guide !
l'entrée du temple

Deux belles heures passées à découvrir ces merveilleux temples à Konarak à une soixantaine de kilomètres de Bhubaneshwar. Un guide se propose dès notre sortie de taxi, trente ans de carrière ici, son grand-père s’occupait déjà du site et son père a suivi. Lui a pris la relève mais ses fils ne suivront pas la filière, partis faire des études ailleurs. Un anglais excellent et que nous comprenons bien, donc c’est parti pour deux heures de découverte et d’explications sur ce site connu pour être un culte au dieu Soleil. Les images les plus connues sont ces magnifiques roues du chariot solaire, douze pour le jour et douze pour la nuit, chacune racontant de petites histoires parfois croustillantes sur l’emploi du temps à tenir dans la journée ou la nuit, avec des êtres humains ou des animaux.
les fameuses roues du chariot du soleil



belle série de sculptures avec musicien.ne.s, danseuses

une femme sortant du bain et qui essore ses longs cheveux
Pas mal de sculptures érotiques qui montrent qu’au XIIIe siècle en Inde on ne laissait ni sa langue ni son sexe dans sa poche. Et chacun.e pouvait venir regarder paisiblement les nombreuses illustrations de pierre pour se donner plein d’idées pour occuper ses nuits. Pour éviter toute censure moralisatrice, les sculptures les plus osées ne seront envoyées qu’en privé et sur demande !

1 commentaire:

  1. Bon, moi j'en fais la demande officielle de ces clichés qui circulent sous le manteau, pas de fausse pudeur... Et pourquoi donc ne pas peupler aussi ses journées d'idées érotiques, tiens ? Mais si mon commentaire, bla bla bla... en tant que webmistress je te laisse carte blanche ;)

    RépondreSupprimer

Et si vous avez votre mot à dire, n'hésitez pas !