lundi 15 août 2016

Vous partez où en vacances ?



Chaque année il y a des destinations touristiques privilégiées… et le monde s'agrandit ou se rétrécit comme une peau de chagrin en fonction du nombre d'attentats, d'accidents d'avion, des cours de la Bourse qui chutent ou des enlèvements, sans oublier les épidémies, les risques de sida, les pluies torrentielles et les glissements de terrain.
Donc cette année, LA destination pour les gens qui gravitent autour de moi c'est le Portugal. Tranquille, il fait beau, il y a des plages, les gens sont gentils, les prix sont raisonnables et ce n'est pas trop loin, c'est dans l'Europe, pas besoin de visa et la maison n'est pas si loin que ça.

En faisant du vide dans mes étagères, je tombe sur des catalogues de voyage de 2005. Quelles étaient les destinations privilégiées il y a un peu plus de dix ans ? La Tunisie, bien sûr, oasis et médinas, plages, le Maroc, l'Espagne, la Grèce pour notre environnement proche. Un peu plus loin, la Turquie est un must.. Les printemps arabes datent de 2010-2011 et tout le côté Moyen-Orient accueillait les touristes pour des circuits "authentiques" en Syrie-Jordanie, Egypte, même le Liban au passage. Mais de Portugal, point.
Encore un peu plus loin, l'Inde, le Vietnam et Sri Lanka offrent un vrai dépaysement, destinations classiques, mais en 2005 on ne parle pas encore de l'Ouzbékistan, du Cambodge, pas du tout de l'Iran ni de l'Ethiopie qui sont deux destinations très à la pointe actuellement.
Intéressant donc de voir le déplacement des "foules estivales" au fil des années en sachant aussi que les peuples que nous allions visiter viennent maintenant pour certains en réfugiés chez nous… Le monde change, la roue tourne et il est difficile de nous imaginer en réfugiés en Suède ou au Canada… en étant obligés de laisser tout sur place si on ne veut pas terminer en cadavres irradiés. Je sais, nous n'y pensons pas…
La centrale du Bugey et le site archéologique de Larina qui surplombe les tours

en couleurs, la campagne est plus jolie...
et là, justement aujourd'hui :

Des centaines de militants se sont mobilisés, ce week-end, dans la Meuse, sur le site du projet d’enfouissement de déchets radioactifs.

Parmi les inquiétudes des opposants : la potentielle dangerosité des émanations de gaz qui remonteront en surface, la contamination des nappes phréatiques ou encore l’évolution des déchets auxquels, dans un peu plus d’un siècle, plus personne n’aura accès. Une non-réversibilité qui inquiète David Corman, secrétaire national d’Europe Ecologie-les Verts, présent à Mandres dimanche pour l’«un des premiers rassemblements après la décision prise de façon très cavalière par l’Assemblée nationale d’autoriser Cigéo».

1 commentaire:

  1. Dingue, nous avons le même entourage ! le mien est aussi massivement parti au Portugal cette année, on aurait pu organiser du covoiturage ;)

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