Au pied de la forteresse de JODHPUR, à l'ombre des murailles |
en descendant sur le jardin petit coup d'oeil sur la ville bleue qui s'illumine de soleil |
Dans un lieu évidemment magique comme l’Inde sait et peut en
offrir débute le World Sacred Spirit Festival à Jodhpur, grande ville du
Rajasthan. Deux journées de programme intenses à des prix peu abordables pour
la majorité de la population indienne. Mais les riches Indiens cultivés eux,
ont répondu présents.
les panneaux du programme du Festival |
assis pas loin de moi, le maharajah de Jodhpur quasi incognito |
Les concerts sont tous en plein air, la saison s’y prête,
dans des cadres spécifiques et bien choisis soit à l’intérieur du fort de
Jodhpur soit tout près pour faciliter les déplacements à pied.
petit aperçu de la foule au petit matin |
Le Chowkelao Garden accueille les programmes de la matinée,
dont le premier jour, un groupe de musiciens du Rajasthan, un guitariste
argentin et même de la cornemuse écossaise ! Le bonheur c’est qu’après
avoir écouté ces musiciens, ils mélangent ensuite leur musique, leurs rythmes
et c’est une surprise heureuse que de les voir s’écouter réciproquement pour
nous offrir des spectacles réellement enthousiasmants !
Darbari Qawwali - Andaaz Brothers, Rajasthan |
A dix heures, c’est le moment pour le Darbari Qawwali de
s’installer, avec les Andaz Brothers de Jodhpur. Cette famille qui vient
originellement de Nagaur une ville proche de Jodhpur est connue pour être un
fief de la musique soufie et les traditions séculaires de cette famille se sont
conservées.
Cette musique enthousiasme visiblement les Indiens musulmans
de l’assemblée et il y a de fins connaisseurs chantant et manifestant leur
connaissance du rythme et sont quasiment prêts à entrer en transe.
Il est vrai que pour ma part, au bout d’une demi-heure de
chant se produit une sorte de tourbillon au niveau du cœur qui enivre
complètement…
Les musiciens et chanteurs maîtrisent avec brio les élans
qu’ils veulent donner à la foule et l’ambiance se réchauffe à toute allure mais
ne brûle jamais car ils manient aussi bien le retour au calme avant de ré-enflammer encore et encore les
spectateurs pleins de ferveur.
L’art sublime de chauffer la salle avec la ferveur mystique
et l’humour. Malheureusement je déplore le manque total de traduction pour les
étrangers… Nous aurions pu encore mieux apprécier !
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