|
les assiettes du restaurant de l'office du tourisme de Konarak nous met dans
l'ambiance solaire |
Le lendemain, grande journée pour aller visiter les sites
intéressants dans un rayon de 70 km autour de la capitale.
|
Dhauli Shanti Stupa : panneau explicatifi |
Nous n’avions pas eu le temps d’aller visiter le stupa de la
paix, un autre construit par les Japonais, toujours eux, dans la région de
Bhubaneswar à Dhauli. Voir le premier visité à Patna sur un article précédent (Rajgir et le Pic des Vautours)
|
le stupa |
Monument impressionnant, statues du Bouddha et joyeux
mélange avec des temples hindous remplis de brahmanes avides de billets, à croire
qu’on transporte une banque avec nous.
|
un brahmane bien occupé à peindre les yeux de la déesse, très accueillant |
|
un temple à Shiva avec le bon gros derrière du taureau Nandi gardien du temple |
ROCKS EDITS
OF ASHOKA (270-236 avant JC)
Treize rochers qui comportent des inscriptions en Brahmi une
des plus anciennes écritures et qui donnent des indications sur le comportement
et la moralité, sur le fait de ne pas tuer des animaux, de planter des arbres
au bord des routes et de creuser des puits.
Un éléphant en pierre dont l’énorme flanc est couvert
d’inscriptions se trouve sous une verrière pour éviter que chacun vienne
gribouiller son nom ou ses initiales, la majorité des Indiens ayant encore bien
du mal à comprendre ce que veulent dire les termes « sauvegarder le
patrimoine national ».
|
le grand texte en brahmi écrit sur les flancs de l'éléphant et précieusement
conservé sous une verrière bien fermée à clé (mais qu'on ouvre pour les
occidentales curieuses !) |
Le jardin autour de ses rochers est magnifiquement entretenu
et un énorme banyan abrite sous son ombre des étudiant.e.s en dessin.
KONARAK : les roues du jour et de la nuit
|
vue (un peu) générale du temple de Konarak, en rénovation au moins pour dix ans nous
a dit notre guide ! |
|
l'entrée du temple |
Deux belles heures passées à découvrir ces merveilleux
temples à Konarak à une soixantaine de kilomètres de Bhubaneshwar. Un guide se
propose dès notre sortie de taxi, trente ans de carrière ici, son grand-père
s’occupait déjà du site et son père a suivi. Lui a pris la relève mais ses fils
ne suivront pas la filière, partis faire des études ailleurs. Un anglais
excellent et que nous comprenons bien, donc c’est parti pour deux heures de
découverte et d’explications sur ce site connu pour être un culte au dieu
Soleil. Les images les plus connues sont ces magnifiques roues du chariot
solaire, douze pour le jour et douze pour la nuit, chacune racontant de petites
histoires parfois croustillantes sur l’emploi du temps à tenir dans la journée
ou la nuit, avec des êtres humains ou des animaux.
|
les fameuses roues du chariot du soleil |
|
belle série de sculptures avec musicien.ne.s, danseuses |
|
une femme sortant du bain et qui essore ses longs cheveux |
Pas mal de sculptures
érotiques qui montrent qu’au XIIIe siècle en Inde on ne laissait ni sa langue
ni son sexe dans sa poche. Et chacun.e pouvait venir regarder paisiblement les
nombreuses illustrations de pierre pour se donner plein d’idées pour occuper
ses nuits. Pour éviter toute censure moralisatrice, les sculptures les plus
osées ne seront envoyées qu’en privé et sur demande !
Bon, moi j'en fais la demande officielle de ces clichés qui circulent sous le manteau, pas de fausse pudeur... Et pourquoi donc ne pas peupler aussi ses journées d'idées érotiques, tiens ? Mais si mon commentaire, bla bla bla... en tant que webmistress je te laisse carte blanche ;)
RépondreSupprimer